Avez-vous un projet immobilier ? Sachez qu’il existe plusieurs types de prêts auxquels vous pouvez prétendre pour le financer. Ces financements sont, soit accordés par les banques, soit par les entreprises ou l’État. Pour en savoir davantage, découvrons ici ces différents types de prêts immobiliers.
Plan de l'article
Les types de prêts immobiliers bancaires
Les prêts bancaires sont les financements que les banques arrivent généralement à accorder pour un projet immobilier. Il peut s’agir de l’achat d’une résidence principale, locative ou encore secondaire. Parmi les prêts retrouvés dans ce lot, on peut citer :
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Le prêt amortissable
Le prêt amortissable est le plus classique en France. Dans son fonctionnement, le capital que vous empruntez génère de l’intérêt. Mensuellement, vous devez alors verser les intérêts liés à l’emprunt ainsi qu’une partie du capital. Notons que les mensualités varient en fonction de la durée du prêt. À mesure de payer, le montant correspondant aux intérêts chute pour le remboursement du capital.
Le prêt relais
Le prêt relais est un crédit immobilier, dont la durée est généralement courte, soit à 1 à 2 ans. Il se rembourse à partir du montant obtenu à l’issue de la vente d’un bien. En pratique, la banque accorde 70 à 80 % de la valeur du bien concerné pour acquérir un logement le temps que l’ancien soit vendu. En outre, le prêt relais est souvent associé à un prêt classique. Dans ce cas, les taux d’emprunt sont identiques à ceux d’un prêt immobilier classique.
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Le prêt in fine
Le prêt in fine s’accorde particulièrement aux gros investisseurs. Ces derniers s’en servent, notamment pour les avantages fiscaux qu’il offre. En effet, avec ce type de prêt, le remboursement se fait, non par mensualités, mais au terme de la durée choisie. Durant la période de l’emprunt, l’investisseur verse les intérêts d’emprunt à la banque. Il y nantit également un produit d’épargne. Quoi qu’il en soit, le prêt in fine est idéal pour protéger un logement de l’imposition de l’Impôt sur la Fortune Immobilière.
Les prêts immobiliers subventionnés
Contrairement aux prêts immobiliers bancaires, les prêts subventionnés s’accordent en guise d’aide. Ils peuvent provenir des entreprises privées ou des pouvoirs publics. Entre autres, on retrouve :
Le prêt à taux zéro
Le prêt à taux zéro ou PTZ est un prêt aidé octroyé par l’État aux primo-accédants. Il concerne aussi bien les biens neufs que les anciens. Dans le premier cas, il faudrait que le bien se situe en zones tendues, Abis, A ou B1. Dans le second cas, le bien doit être situé dans les zones non tendues B2 et C.
Le prêt Action Logement
Préalablement connu sous le nom prêt 1% Logement, le prêt Action Logement est offert par les entreprises au minimum 10 salariés. Comme l’indique son ancien nom, le taux appliqué est de 1%. Quant aux montants accordés, ils sont compris entre 15 000 € et 25 000 €, notamment en zones tendues.
Le prêt régional
Le prêt régional est une aide aux personnes qui désirent investir ou s’installer sur le territoire. Il a la particularité d’offrir un taux plus faible que celui d’un prêt classique. Par ailleurs, il existe d’autres prêts immobiliers subventionnés qui sont également très avantageux. C’est le cas des prêts aidés locaux et du prêt Paris Logement.
Les prêts immobiliers à taux fixe vs les prêts immobiliers à taux variable
Dans le domaine des prêts immobiliers, deux catégories se distinguent : les prêts à taux fixe et les prêts à taux variable. Chacun présente ses avantages et ses inconvénients, ce qui incite les emprunteurs à bien réfléchir avant de faire leur choix.
Les prêts immobiliers à taux fixe sont caractérisés par un intérêt qui reste constant tout au long de la durée du crédit. Cela signifie que l’emprunteur connaît dès le départ le montant de ses mensualités, ce qui facilite la gestion de son budget. Il est protégé contre une éventuelle hausse des taux d’intérêt sur le marché financier.
Cette stabilité a aussi son revers : si les taux diminuent significativement après la souscription du prêt immobilier, l’emprunteur ne pourra pas bénéficier de cette baisse sans renégocier son contrat en payant des frais supplémentaires.
Contrairement aux précédents, les prêts immobiliers à taux variable sont soumis aux fluctuations du marché financier. Leur principal avantage réside dans la possibilité pour l’emprunteur de profiter d’une potentielle baisse des taux d’intérêt. Si ces derniers diminuent pendant la période du crédit, cela peut entraîner une diminution des mensualités et donc alléger la charge financière.
Il existe aussi un risque inhérent aux prêts à taux variable. En cas de hausse des taux d’intérêt, l’emprunteur peut voir ses mensualités augmenter considérablement et ainsi mettre en péril son budget. Vous devez donc bien réfléchir avant de vous tourner vers ce type de prêt.
Le choix entre un prêt immobilier à taux fixe et un prêt immobilier à taux variable dépendra des objectifs et de la situation personnelle de chaque emprunteur. La stabilité procurée par les prêts à taux fixe séduira ceux qui privilégient la sécurité financière, tandis que les plus audacieux pourront opter pour les prêts à taux variable dans l’espoir de bénéficier d’une baisse des taux d’intérêt. Quoi qu’il en soit, vous devez prendre conseil auprès d’un professionnel du secteur afin de choisir le financement le mieux adapté à vos besoins.
Les prêts immobiliers conventionnés vs les prêts immobiliers non-conventionnés
Les prêts immobiliers conventionnés sont des crédits accordés par des organismes financiers en partenariat avec l’État. Ils bénéficient de certaines conditions avantageuses pour les emprunteurs, notamment ceux qui ont des revenus modestes ou intermédiaires. Ces types de prêts visent à faciliter l’accès à la propriété et encourager l’accession sociale.
Pour pouvoir bénéficier d’un prêt immobilier conventionné, il faut répondre à certains critères définis par l’État. Les plafonds de ressources fixés permettent aux ménages ayant un niveau de revenus limité de pouvoir accéder plus facilement au prêt immobilier. Ces crédits peuvent être assortis d’une garantie publique telle que le Prêt à Taux Zéro (PTZ), ce qui réduit encore davantage le coût du financement.
En revanche, les prêts immobiliers non-conventionnés ne sont pas soumis aux mêmes critères et conditions avantageuses que les prêts conventionnés. Ils sont octroyés par des banques et autres établissements financiers sans intervention directe de l’État.
Cela ne signifie pas pour autant qu’il s’agit automatiquement d’options moins intéressantes. Effectivement, dans certains cas spécifiques où les emprunteurs disposent déjà d’une situation financière solide ou recherchent une solution sur mesure adaptée à leurs besoins particuliers, les prêts immobiliers non-conventionnés peuvent offrir plus de flexibilité et d’avantages personnalisables.
Cela peut se traduire par des taux d’intérêt potentiellement plus attractifs, des conditions de remboursement adaptées ou encore une plus grande souplesse dans la gestion du crédit. Les emprunteurs ayant des profils financiers atypiques ou des projets spécifiques peuvent donc trouver dans les prêts immobiliers non-conventionnés une réponse mieux adaptée à leur situation.
Vous devez vous décider entre un prêt immobilier conventionné ou non-conventionné. Ceci implique de prendre en compte plusieurs critères tels que le niveau de revenus, l’apport personnel disponible, la stabilité professionnelle ainsi que les projets futurs afin d’opter pour le meilleur financement possible.
Il est recommandé aux emprunteurs de solliciter l’avis d’un professionnel du secteur bancaire qui sera à même d’étudier leur dossier et de proposer la meilleure solution en fonction de leur profil financier et de leurs objectifs personnels. Que ce soit pour un prêt conventionné ou non-conventionné, il est primordial de bien comprendre toutes les options disponibles avant de s’engager dans un contrat hypothécaire important.